Le festin de Babette - le livre
6ème découverte pour le défi
"A la recherche des livres gourmands"
Pour ce sixième épisode du défi gourmand, j'ai décidé de lire une oeuvre assez célèbre, Le Festin de
Babette, de Karen Blixen. J'ai une amie qui se trouve au Danemark depuis quelques mois, et du coup j'ai eu envie de me pencher un
peu plus sur la culture littéraire danoise, en commencant par un classique. J'ai également réservé l'adaptation ciné de la nouvelle à la BU, donc attendez-vous prochainement à un nouveau billet
sur cette oeuvre.
Titre original: Skoebne anekdoter
De: Karen Blixen
Traduit par: Alain Gnaedig
Editions: Gallimard
Collection: Folio
Nombre de pages: 46 pages (pour la nouvelle)
ISBN: 978-2-07-034933-3
Karen Blixen: Karen Christentze Dinesen naît le 17 avril 1885, à Rungstedlund, près de Copenhague. Elle est considéré le plus grand écrivain danois du XXe siècle car sa littérature originale a été couronnée par un vaste succès populaire et une mise en candidature pour le Prix Nobel de littérature. Son oeuvre, portée à l'écran par Orson Welles, Sydney Pollack, et interprétée par les plus grandes vedettes du cinéma, est teintée de désespoir, mais aussi d'un sentiment aristocratique où l'honneur confère une grande dignité aux personnages, confrontés, devant la tragédie, à la remise en question du destin, du sens de la vie, dans une quête résolument moderne. Elle est décédée le 7 septembre 1962.
Quatrième de couverture: Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l'a contrainte à l'exil. Ses patronnes sont deux vieilles filles
austères. Le jour où elle gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée
aura effacé des années de carême.
«D'une histoire, elle faisait une essence, de l'essence, elle faisait un élixir, et avec l'élixir, derechef, elle se mettait à
composer l'histoire », expliqua un jour la romancière du Sud américain Eudora Welty, qui mettait Blixen au panthéon des génies.»
Mon avis: honnêtement? Bof... je n'ai pas vraiment accroché à ce
conte. Pourtant cela commençait plutôt bien, avec la plantation d'un décor comme je les aime, dans un pays que j'affectionne beaucoup: «Il y a en Norvège un long fjord étroit, enserré par de hautes montagnes, le Fjord de Berlevaag. Au pied des montagnes s'étend la ville de Berlevaag, qui a des airs de jouet, de miniature faite de petits cubes de bois peints en gris, en jaune, en
blanc, en rose et en d'autres couleurs.»
Nous sommes à la fin du XIXème siècle, dans une communauté luthérienne dirigée par
deux soeurs très pieuses et un peu(beaucoup) austères. Un beau jour, Babette arrive de France d'où elle fuit la Commune. En échange d'être hébergée par les deux soeurs, elle sera leur domestique.
Babette est très vite appréciée par les habitants de la ville, grâce à son dévouement, et son efficacité.
Un jour, elle apprend qu'elle a gagné 10 000 francs à la loterie et décide de
briser, le temps d'un repas à la française, l'austérité de la vie à Berlevaag. Cette entreprise est une réussite car grâce au festin préparé par Babette, les langues des villageois se délient,
les sentiments se dévoilent, réchauffés par les plaisirs de la bonne chaire.
Finalement le conte se termine par l'aveu du secret de Babette aux deux soeurs. La véritable histoire de cette femme nous est révélée.
A part l'épisode du fameux festin, le reste du récit est austère. Il ne se passe pas grand chose et l'histoire n'est pas d'un grand intérêt à mon goût. Néanmoins, ça se lit tellement vite qu'il aurait été dommage de rester encore ignorant de cette oeuvre populaire.
On verra si le visionnage du film m'apporte une lumière différente sur le
conte...